La gazinière est l’« ancêtre » des cuisinières. Son utilisation demeure très simple et son prix d’achat à la portée de la quasi-totalité des bourses. Cependant, les plus grands chefs restaurateurs de la planète continuent à cuisiner par ce mode de cuisson qui a la particularité d’être très précis et parfaitement modulable. Le gaz permet de cuire à feu vif, de saisir, de mijoter ou de faire bouillir.

En général, une cuisinière à gaz ou gazinière présente quatre bruleurs et un four à gaz qui peut proposer une fonction tourne broche. En fait, le concept même d’une cuisinière gazinière n’a que très peu évolué en cinquante ans. Si l'on regarde d’un peu plus près les différents modèles qui ont marqué ce demi-siècle, on se rend compte que deux choses ont réellement évolué, les brûleurs et la capacité du four à cuire plus rapidement.

Les brûleurs pour leur part ont gagné en tailles et sont plus sécurisés. Le temps des brûleurs qui n’étaient pas plus larges que la paume d’une main est révolu ! Il n’est plus rare de retrouver (même sur des modèles moins onéreux) des brûleurs d’un diamètre de grande taille en acier émaillé qui procurent une meilleure assise pour les récipients et une « puissance de feu » supérieure. Les modèles les plus chères peuvent comporter des foyers garantissant une puissance de 3 700 watts.

L'avantage du four à gaz est qu'il ne consomme pas beaucoup d’énergie durant son utilisation. Les fours à gaz peuvent présenter des systèmes de nettoyage très perfectionnés comme la pyrolyse, la catalyse, l’hydrolyse ou l’EcoClean.
Pour ne parler pour l'occasion que des deux plus connus, la pyrolyse est obtenue par une forte élévation de la température de l’ordre de 500 °C. Cela a pour effet de détruire par combustion toutes les graisses et résidus qui se trouvent sur les parois de la cavité du four. La catalyse est le mode de nettoyage le plus répandu sur le marché. Il a pour but d’éliminer les graisses qui se sont amassées sur les parois du four, ces mêmes parois sont constituées d’un émail poreux qui a pour première fonction de repousser pendant le temps de cuisson à une température de 250 °C les graisses.

Vous n'êtes pas raccordé au gaz, choisissez une butanette !

Pour information, depuis le 1^er janvier 2000, le gaz a subi une augmentation de 65 %. En moyenne, cette source énergétique augmente de 7 % tous les ans. Il est fort à parier que dans une quinzaine d'années, le coût du gaz deviendra quasiment inaccessible pour une partie de la population. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de réfléchir à ce fait quand on apprend qu’en moyenne, les Français gardent leurs cuisinières entre 8 à 12 ans. Dernière chose, votre habitat n’est pas raccordé au gaz, mais vous souhaitez absolument que votre cuisinière fonctionne par le biais de cette énergie fossile ? Aucun problème, il suffit d’acquérir une butanette ! Ce style de cuisinière n’est pas différent d’une cuisinière à gaz. La seule différence est qu’un espace a été pensé pour insérer une bonbonne.

Concernant le coût d’achat, une cuisinière au gaz « premier prix » est à la portée de presque toutes les bourses puisqu'il est possible de trouver des modèles à 150 euros. Les modèles les plus aboutis peuvent monter jusqu'à 1 000 euros. Par contre, son utilisation au quotidien peut augmenter de manière significative votre facture énergétique, car le prix du gaz (comme l’électricité d’ailleurs !) ne cesse de grimper en flèche.